RV à 9h pour les Ballerines intéressées par une visite du CPA Sainte Marie. En effet, BAL soutient financièrement cette oeuvre en parrainant de nombreuses scolarités de jeunes.
Sœur Jeannine, la directrice nous explique que la fondatrice de leur ordre (saints cœurs de jésus et marie) est une Lyonnaise soucieuse d’éduquer les jeunes filles pauvres à un métier.
Nous voilà découvrant l’atelier pâtisserie impeccable de propreté et fort bien équipé pour apprendre à bien faire . Les salles de couture sont vastes et bien agencées pour ces femmes désireuses d’apprendre le métier de couturière : apprendre à faire un patron, monter les pièces découpées, coudre à la machine de très jolies choses que nous admirons... on aimerait faire des commandes !
L’alphabétisation en « mathématiques » se déroule sous nos yeux et nous admirons Anne Cuny face à sa classe de 25 jeunes et adultes, souriants et motivés. L’alphabétisation en « français » , en « maths » et en « gestion » leur permettra de s’inscrire à une formation professionnelle qui leur est interdite vu leur mauvais niveau scolaire. Bravo aux Ballerines monitrices au CPA très nombreuses cette année.
Puis visite du magasin d’uniformes scolaires où s’entassent d’innombrables chemisettes , jupes et shorts. Le CPA est le fournisseur attitré des écoles privées catholiques de LBV. Où se trouvent l’atelier qui confectionnent autant d’affaires, au prix raisonnable de 8000cfa l’ensemble ? Nous suivons sœur Jeanine en haut de la Mission pour découvrir un atelier tout moderne, avec machine à couper industrielle , et une vingtaine de couturières assemblant des chemisettes . La sœur gère une véritable entreprise qui donne du travail à beaucoup de femmes gabonaises, dans une atmosphère de respect et de travail : nous sommes admiratives devant cette « dame de fer » québecoise.
Nous nous retrouvons dans notre nouveau local pour boire thé ou jus de fruits, et grignoter les petits et gros gâteaux made in CPA … Le local est vaste, très lumineux et sert à stocker notre matériel d’activités manuelles.
MERCI Sœur Jeanine et à bientôt.
Une ballerine emballée
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